Pour construire d'autres perspectives, la CGT propose ...

Publié le par aubinais didier

La bataille et la victoire obtenue contre le CPE ont permis à la CGT de faire encore mieux connaître et mesurer combien sa proposition de Statut du Travail Salariés et de Sécurité Sociale Professionnelle constituait la réponse adéquate pour lutter contre l’extension de la précarité qui touche le monde du travail, services publics et Fonction publique compris. Cette revendication maintenant dans le débat public ne supporte pas les contrefaçons, « elle est brevetée CGT », comme l’a dit Bernard Thibault lors du 48ème Congrès de la CGT.

 

 

 

 

 

 

Une bataille moderne

 

 

 

La succession de scandales financiers récents Clearstream, EADS,… révèlent que ceux-là même qui exhortent les salariés à la rigueur au nom de la compétitivité s’empiffrent de dividendes, stock options et golden parachutes en tous genres. Il est urgent de réorienter la répartition des richesses vers les salariés pour favoriser la croissance économique et sociale.

 

 

 

Notre bataille pour le droit à la communication s’inscrit au service de l’ensemble des actions pour conquérir le maintien et le développement de l’accès aux droits fondamentaux pour l’ensemble de la population, au même titre que le droit à l’énergie, à la santé, aux transports, à l’éducation,…

 

 

 

 

 

 

La communication comme vecteur de la tolérance

 

 

 

Les moyens de communication sont plus que jamais facteurs de développement économique, industriel et social. Tout dépend des objectifs que l’on se fixe pour les rendre disponibles pour le plus grand nombre.

 

 

 

Or, les politiques de dérégulation et de déréglementation, qui s’accompagnent de milliers de suppressions d’emplois dans les entreprises du secteur, menées ces dernières années ne permettent pas un traitement égalitaire des populations devant l’accès aux services des télécommunications (téléphonie fixe ou mobile, Internet haut débit, etc), et conduisent à un maquis d’offres commerciales où les clients constatent des tarifs plus élevés ou devenant payants.

 

 

 

La CGT propose une appropriation publique du secteur des activités postales et de télécommunications. Nous considérons que la communication doit cesser d’être considérée comme une marchandise, pour au contraire, être valorisée comme un besoin social vital. La communication est un formidable outil d’échange, de connaissance, de tolérance et de démocratie.

 

 

 

Des perspectives

 

 

 

La notion de progrès social est au cœur même de notre démarche revendicative et syndicale. Il s’agit de permettre la satisfaction des besoins les plus élémentaires dont la communication fait partie.

 

 

 

C’est un des leviers essentiels au développement économique, social, culturel, de l’ensemble des pays et cela dans une perspective de plein emploi solidaire pour participer à la suppression des inégalités.

 

 

 

Ce progrès social nous l’envisageons sous 2 angles principaux :

 

 

 

Sous la proposition d’appropriation publique des activité postales et des télécommunications.

 

 

 

Il s’agit de permettre à l’ensemble de la population d’accéder à tous les moyens de communication, et cela quelque soit le lieu de vie sur l’ensemble du territoire et quelques soient les moyens des individus, des localités, des régions et départements dans lesquels ils vivent et travaillent. Cela passe par un renforcement des structures citoyennes et participatives, un aménagement équilibré du territoire et des droits nouveaux d’intervention des salariés dans les choix stratégiques et la gestion, afin de sortir les activités de leur soumission aux marchés.

 

 

 

Sous la proposition du Statut du travail salarié.

 

 

 

Il s'agit, au moment où les employeurs, aidés par le gouvernement pratiquent le dumping social, remettent en cause les droits et les garanties collectives au profit de l'individualisme, développent la précarité et favorisent un climat d'insécurité sociale, de rassembler tous les salariés quelque soit leur statut ou convention collective qui contribuent au droit à la communication autour d'un socle commun de droits et de garanties collectives par le haut en terme d'emploi, de salaire, de carrière, de formation professionnelle, de protection sociale et prévoyance, de démocratie dans l'entreprise

 

 

 

 

 

 

Partir de l’existant

 

 

 

Ce statut prendrait appui sur le statut de fonctionnaire pour combattre la notion de licenciement et garantir aux salariés une transférabilité de leurs droits, une reconnaissance des qualifications acquises afin de ne pas repartir à zéro quand on change d'employeur.

 

 

 

 

 

 

Plus de démocratie sociale

 

 

 

Cela passe aussi par un dialogue social où les droits des salariés et de leurs représentants priment sur celui des actionnaires et des institutions financières dans les choix stratégiques. A ce sujet l’objectif fixé à toute négociation doit être la recherche d’accord majoritaire (c’est à dire d’accords valides si signés par des organisations syndicales qui représentent la majorité des salariés) afin de prendre réellement en compte les aspirations des salariés.

 

 

 

 

 

 

Réussir le dialogue social

 

 

 

L’encadrement doit pouvoir, à son niveau, répondre aux revendications légitimes en matières d’emplois, d’organisation et de conditions de travail. La négociation collective décentralisée peut être un levier d’amélioration  du dialogue social à condition qu’on y consacre des moyens matériels et humains et que l’on renonce à la culture du secret.


 

 

 

Gagner le droit à la communication pour tous impose de relever 3 défis :

 

 

 

Ø      garantir à tous les citoyens, quelque soit leur surface financière et leur localisation l’accès au réseau et au service,

 

 

 

Ø      permettre une utilisation citoyenne, une maîtrise et une appropriation technologique publique,

 

 

 

Ø      sauvegarder et développer l’emploi stable et qualifié dans l’industrie et les services.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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