Bien être au travail

Publié le par aubinais didier

Agissons pour le bien être au travail

Assez du mépris, de la dévalorisation et des pressions !

De plus en plus, notre rôle de cadre et de cadre supérieur se limite à l’éxécution, la mise en œuvre de décisions prises par d’autres, sur des critères exlusivement financiers. La valeur ajoutée du terrain, l’adaptation nécessaire aux réalités des environnements géographiques, social et structurel, bref la prise en compte des compétences des cadres est devenue marginale, voire indésirable.

Par contre, la « sur paperasse », les réunions chronophages qi polluent la charge quotidienne du travail et empêchent de se concentrer sur l’exercice de son travail et de ses responsabilités se multiplient.

Un climat social à revoiron n’évalue pas le travail, on juge la personne. Incohérence des décisions qui tombent, incertitude sur l’avenir de notre emploi, remise en cause unilatérale et brutale de nos responsabilités, pressions permanentes pour la « mobilité fonction publique », l’essaimage, le PPA ! Harcèlement pour participer aux réunions des « Espaces Développement » ! …c’est ce à quoi sont confrontés de plus en plus les cadres et cadres supérieurs de France Télécom.

Tout cela pèse sur le comportement des salariés, quelque soit leur niveau de responsabilité, créant un climat malsain, accentué par la mise en place, sans négociation avec les syndicats et sans consultation des IRP de « l’outil performance ». La CGT agit pour en obtenir le retrait immédiat !

Ces abus de management fragilise les repères sociaux de l’entreprise, les solidarités, le dialogue.

Ceci tend à générer de l’isolement, de la solitude, de la peur, du désespoir ! Absence de dialogue social

Pour l’emploi, l’instabilité devient la règle. Les dirigeants ont fait le choix de se passer d’un véritable accord négocié avec les syndicats sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences) comportant des droits et garanties pour les salariés. Cela se traduit par :Une Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences imposée unilatéralement par la Direction car nos dirigeants ont seulement une obligation de négocier, ils n’ont aucune obligation de résultat.Des suppressions massives d’emplois et des mobilités forcées (avec souvent déqualification et dévalorisation à la clef) qui n’obéissent à aucune raison valable, si ce n’est d’atteindre l’objectif prévu de réduction d’effectif dans chaque service.Une absence de reconnaissance professionnelle : la promotion est en panne, et la reconnaissance salariale globalement inexistante même si on est mobile. Il n’existe aucune garantie sur le maintien du pouvoir d’achat, et aucune évolution salariale garantie même si on exerce sur un poste de niveau supérieur.Des conditions de travail dégradées :les dirigeants n’hésitent pas à contraindre les cadres à relayer leur politique de management/répression.

Le refus de la direction depuis plusieurs années de mettre à l’ordre du jour les risques psychosociaux et risques suicidaires, nous interpelle d’autant que France Telecom connaît des situations de travail similaires à PSA, Carrefour, Renault, et d’autres entreprises qui ont connus des affaires tragiques. Nous savons, d’expertises existantes, que ces concepts mis en place (pour atteindre les objectifs de réduction des dépenses immobilières en compressant les surfaces au maximum), sont nocifs à la santé au travail des salariés à cause des nuisances sonores et visuelles, la difficulté de s’approprier son espace de travail, la difficulté à réaliser les tâches dans des conditions de qualité et d’efficacité attendues.

Que faut-il donc attendre encore pour prendre en compte ces risques ?

Comme mesure de prévention, la direction de Renault Guyancourt, a décidé de suspendre le processus des bureaux partagés. La CGT demande que France Télécom ait la même attitude pour les « Open Space » ou plates-formes et bureaux partagés.

 

Publié dans résonances

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